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De courts billets de courses, par Daniel l’e-père actif !

28 novembre 2019 vu 1 126 fois Pas de commentaire

Quelques brèves de comptoir, proposées par notre ami Daniel qui nous parle de son automne bien occupé !

SEPTEMBRE A L’ARRET
Pour tous, septembre correspond à la rentrée, et pour les coureurs la reprise des entraînements.
Mais l’année dernière, alors que je venais de m’inscrire au Speedy, j’ai fait très peu de kilomètres ce mois-là, à peine un peu plus de cinquante, avant de devoir observer un arrêt quasi complet pour blessure, etc…, jusqu’à la fin de l’année, et seulement une vingtaine cette année, pour cause de voyage, sans être inactif, avec quelques randonnées. J’ai parfois l’impression de faire les choses un peu à l’envers !

Daniel avec Ludovic Conio, pour Mathieu

MATHIEU, ON NE T’OUBLIE PAS !
Mi-mars, Mathieu Leballeur, qui a longtemps travaillé avec moi, nous a quittés, emporté par un cancer. Il avait l’âge d’être mon fils et il laisse une petite fille qui aura très peu connu son papa. Je l’avais retrouvé à la Foulée Ressource 2018, mais en tenue de ville tous les deux, lui qui aimait tant courir, en club à Gréasque un moment, et je me souviens de son semi-marathon à Marseille. Quand il m’a fallu faire du sport, il m’a encouragé et suivait mes progrès en course à pied. Nous avions assisté ensemble à la victoire du compagnon de sa soeur, qui courait aussi d’ailleurs ce jour-là, Yoseph-Fabien Gosdaoue. Ils étaient venus de l’Ouest pour passer le week-end et en avaient profité pour disputer cette belle course. Il laissait son deuxième, Olivier Martinez d’Aix Athlé, 3’30 » derrière lui. C’est donc avec émotion que j’ai participé à la plus récente édition de la Foulée Ressource, avec un groupe où figurait plusieurs proches de Mathieu, dont sa compagne, Aurore, et son grand ami Ludovic Conio, qui a travaillé avec nous. Mathieu, on ne t’oublie pas.

Ca plane pour eux !

REPEREE DEPUIS UN AN
Il y a une course que je n’aurais ratée sous aucun prétexte, le Marathon de Salon de Provence. J’avais d’ailleurs imprimé le règlement quasiment un an à l’avance, avec une date fixée au 13 octobre. Entre temps, un voyage, loin de la France et tellement magique est venu se greffer, avec un retour prévu le 1er octobre. Il n’était plus question de faire le marathon, avec un tel calendrier, mais pas question de se priver du semi. L’inscription s’est faite vers le 1er mai, avant un changement de tarif. La course a été fantastique, avec surtout le passage sur la base aérienne où on croisait les autres Speedyens, n’est-ce pas René, Christian, Guylaine, Hélène, Divahar, notamment, bien en avance sur nous, car on a quand même mis… 2 h 48, avec Marie Thé, qui n’avait encore jamais abordé une distance aussi longue. Il faut dire qu’il y a eu plusieurs arrêts, comme pour les photos devant les avions de la Patrouille de France. Et nous avons pu accueillir Bernard qui, lui, était au départ de la distance reine. C’était la deuxième édition de ce marathon, annoncée la dernière alors que la première devait être unique. C’était le moment ou jamais.

DOUBLON
J’avais déjà fait deux courses dans un week-end, je l’ai d’ailleurs relaté, avec l’Arbois Duranne et le tour de Puyloubier. J’ai remis ça fin octobre, avec le Trail des Châteaux en Luberon à Oppède le samedi 26, parfaitement organisée par l’AS Cavaillon, une course très agréable, avec deux distances, 9 et 12 km, plus une marche. Le lendemain dimanche, j’étais sur Arles pour ses 10 km et un parcours tout dans la ville, pendant Marseille-Cassis. Je note que j’étais le seul du Speedy en ces deux occasions… Là aussi, l’organisation était remarquable, avec principalement quatre bénévoles, aidés par tous les membres du club, l’ACRA, le week-end de la course.

Touristes 🙂 ?

OBJECTIF : CHALLENGE MARITIMA
J’ai l’intention de faire les six épreuves nécessaires dans la saison 2019 pour valider le challenge Maritima. Cela passait par une participation à Ensuès le dimanche 3 novembre, avec Tania et Alex « Croq » qui a vraiment très bien raconté notre matinée là-bas. C’est vrai que je me suis encore arrêté pour faire des photos, sollicité par des collègues coureurs. Cela devient une habitude et, pendant ce temps-là, mes chronos ne sont pas à la hauteur ! C’était la cinquième épreuve du challenge pour moi et je ferai sûrement la dernière étape, début décembre, en Camargue.

VITROLLES CHOISIE
Le week-end du 9-10-11 novembre, il y avait du choix pour courir, entre Marignane samedi, 6 heures ou 42 km, un peu long quand même, Rognac dimanche, une épreuve annulée fin juin en raison de la chaleur et reprogrammée, sur 10 km. Nous avons finalement choisi Vitrolles le lundi, avec Marie Thé sur le 5 km qui a été appelée sur le podium pour avoir fini 3e de sa catégorie, recevant coupe, fleur et petit cadeau. C’était vraiment une bonne surprise ! Sur le 10 km, j’ai pris plaisir, avec un classement parmi les quinze derniers, comme à chaque fois que la course est quelque peu allongée et avec du dénivelé, les inscriptions se faisant alors plus rares.
Nous avons partagé une bonne matinée avec les autres Speedyens présents, Danielle, Christophe, Franck, Jordan, Jean-Claude et Bernard.

PETIT INTERMEDE A VERONE
Nous avions un petit week end en Europe à faire, cadeau de notre fille. Le choix s’est porté sur Vérone, du 15 au 18 novembre. J’avais vu que c’était jour de… marathon.
Tout le samedi a été consacré à la visite de la ville, et nous avons été sous le charme, car d’une beauté assez extraordinaire. Le dimanche matin, nous avons participé au 10 km non compétitif, c’est-à-dire avec chrono, mais sans classement, sous les couleurs du Speedy. Et le dimanche après-midi, nous avons profité du Lac de Garde tout proche, malgré la météo pas terrible. Est-ce que nous aurions visité cette ville sans la course à pied ? Peut-être que oui, quand même.

Daniel et Marie Thé