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Rando raquettes en Ecrins

2 avril 2021 vu 1 960 fois Pas de commentaire

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La team Attila est de retour ! (Avec quelques membres en moins dans la team et quelques nouveaux). 

Après de premières aventures en janvier 2021, les amateurs de raquettes sont repartis speedyner dans les montagnes, encadrés par Nathalie et René, guides parfaits. 

Voici quelques fragments du week end ! (Effectué dans le respect des gestes barrières, Covid oblige).

Samedi 27 mars : l’éventail des écrins 

Levés aux aurores, nous avons roulé de Venelles jusqu’au pont de l’alpe, après Monêtier-les-Bains, pour débuter notre we randonnée vers 10h00, répartis en deux groupes autonomes (respectivement de 5 et 6 personnes). Objectifs : monter vers le col de la Ponsonnière, au pied du grand galibier.

Ambiance montagnarde, pour cette première journée, miraculeusement épargnée par les restrictions sanitaires (pas – encore ? – de confinement) et très ensoleillée.

La neige de printemps craquait sous les raquettes, tandis qu’au fur et à mesure que nous nous élevions, nous découvrions émerveillés l’éventail des écrins.

Ce furent d’abord les agneaux noirs qui se présentèrent à nous, puis la barre et le dôme des écrins, et enfin la Meije ..,

Le pique-nique face au massif des Ecrins, au pied du grand galibier, nous fit oublier les quelques chevilles malmenées dans les dévers, pour un déjeuner joyeux et contemplatif, avec quelques délices (ah, les croquants aux amendes de Chris ! Un régal !), et c’est fort bavards que nous sommes redescendus dans les espaces immenses blanc – saumonés, éblouis par les Écrins qui s’offraient à nous, assez chanceux pour apercevoir quelques bouquetins au-dessus de l’alpe du Lauzet, et l’esprit léger, dans les montagnes.

Au refuge, nouvelle ambiance : festive grâce à notre apéro « clique et collecte » et gourmande (délicieux repas). Avec pour certains entraînement intensif au maddison (pour le lendemain) … à suivre …

Dimanche 28 mars : changement d’heure et raquettes dans les écrins 

Départ dès 9h00 (heure d’été !) raquettes au pied (enfin au début, sous les bras) du Casset, direction le col de l’Arsine ! Cette fois, nous allions dans les Écrins ! Après quelques étirements (pour réveiller nos corps malmenés par le passage à l’heure d’été), orchestrés par Nathalie, puis une belle montée douce dans la forêt, le long de la rivière, nous parvînmes au lac de la douche (1900 m), à moitié recouvert de neige : le glacier des agneaux (perché), et ses séracs bleus, nous y attendait. Laurence décida de s’installer au soleil sur les rochers, auprès du lac, pour l’observer, tandis que le reste du groupe choisit de poursuivre vers le col de l’Arsine, et s’attaqua ainsi à 300 m de montée dans de la neige de printemps fondue ! Sur le plateau, « l’effort » en valait grandement la peine : panorama superbe, rivière enneigée, vaste étendue de neige blanche, encore plus saumonée que la veille (note technique : le sirocco du mois de février avait coloré de rouge les alpes, recouvertes ensuite de blanc par les chutes de neige ; avec la fonte des neiges, le sable rouge est réapparu créant cette neige couleur saumon – qui facilite et accélère la fonte des neiges). Dans une ambiance lunaire (version lune enneigée), nous avons poursuivi notre trace jusqu’à un bosquet de rochers et d’épicéa : notre aire de pique-nique, agrémenté cette fois – ci par le café préparé par Stéphane sur son réchaud et par la verveine de Chris et René. À la descente, nous fîmes un peu de sport (luge !! Avec les conseils olympiques de Nathalie) et une pause culturelle (folklorique) (démonstration de Maddison – raquettes sciemment préparée la veille, voir le paragraphe précédent).

En résumé, une merveilleuse journée de printemps.

Détails techniques : 

Samedi 27 mars, nous avons parcouru 9,2 km, gravi 39 étages, effectué 15655 pas.

Dimanche 28 mars : 11,5 km, 59 étages (sans ascenseur : 1) il n’y en a pas ; 2) s’il y en avait, par temps Covidien, ils seraient fermés; 3) ce n’est pas dans l’esprit du Speedy, non mais), et 20085 pas

Conseil de Laurence : pour admirer le glacier des agneaux, préférez le matin, quand les rayons du soleil le transpercent et lui donnent une couleur bleu saphir translucide. 

Note de week end : par la team Attila 

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